Sauf que forcément, quand elles débarquent, elles viennent avec un semi-remorque (enfin, c'est l'impression qu'elles donnent). Alors, tout naturellement maman est descendue aider Mamie à tout monter et pendant ce temps là, Mamie Pétard devait surveiller que je ne faisais pas de bêtise (je ne sais pas vraiment pourquoi, vu que ce n'est pas le genre de la maison !). Le seul problème, c'est que moi maintenant, soit je connais, soit je ne connais pas ... et là, je n'ai pas du tout apprécier l'entrée en matière : j'étais pénard sur mon tapis à jouer avec un éléphant bleu quand tout d'un coup, j'ai vu une tête inconnue se pencher sur moi ... que je ne connaissais pas (plus !).
Grosse panique et crise de larme ... Mamie Pétard a été vexée comme un poux et n'a plus osé m'approcher. Je crois que je vais devoir lui faire du charme pour l'amadouer (surtout qu'il paraît qu'il faut se méfier ... elle manie l'ortie comme personne lorsqu'on n'est pas sage ...).
Malgré ce début difficile, le week-end s'annonçait sympathique. Le samedi matin, nous sommes allées faire une radio de mes hanches : tout était parfait - et je n'ai même pas eu peur de la grosse machine à photos.
Mais de retour à la maison, rideaux !
Alors, moi j'étais triste. Tout d'un coup, personne ne s'intéressait à moi :
Heureusement, mes parents ont laissé les mamies faire des pauses syndicales :
Le week-end a donc été à la fois très productif et sympathique - entre deux coutures.
Tout le monde était aux anges. Mes parents ont enfin leurs rideaux (même si le doute à subsisté jusqu'à la fin du week-end !) et moi, j'ai revu Mamie !
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